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Prière pour demander de l’aide : «délivre-nous de tout danger, ô Vierge»

À la rencontre avec les théologiens catholiques et ceux des Églises orthodoxes orientales, le 26 janvier 2024, le pape François a proposé de réciter ensemble « une prière ancienne, une prière merveilleuse qui nous unit, appelée en latin Sub tuum praesidium ».

Voici son texte en français : « Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. »

Il s’agit probablement d’une des plus anciennes prières chrétiennes adressées à la Vierge Marie. Cette prière est une invocation collective à la Très Sainte Mère de Dieu, pour gagner son intercession dans les moments difficiles. Datée du IIIe siècle, le Sub tuum præsidium précède de plusieurs siècles l’Ave Maria (XIIIe siècle) dans la prière des chrétiens, indique le site schola-sainte-cecile.com. Un fragment de papyrus en provenance d’Égypte contenant son texte en grec a été retrouvé en 1917 et est publié en 1938.

« Un premier point remarquable » de la prière « consiste en ce que la communauté chrétienne égyptienne se tourne directement vers Marie et demande sa protection ». « Les chrétiens, indique le site, ont conscience du fait que la Vierge est proche de leur souffrance et lui demande explicitement son secours, reconnaissant par là la puissance de son intercession. »

Le pape François apprécie particulièrement la prière Sub tuum praesidium. En 2018, il a invité les fidèles à prier le Saint Rosaire chaque jour, pendant tout le mois d’octobre, et à conclure la prière du chapelet par l’invocation ancienne Sub tuum præsidium. Le communiqué du Saint-Siège précise l’intention du pape François en ce temps de combat spirituel : « Par cette demande d’intercession, le Saint-Père demande aux fidèles du monde entier de prier pour que la Sainte Mère de Dieu place l’Église sous son manteau protecteur: pour la préserver des attaques du malin, le grand accusateur, et qu’elle devienne en même temps toujours plus consciente des fautes, des erreurs, des abus commis dans le présent et dans le passé et s’engage à se battre sans aucune hésitation pour que le mal ne l’emporte pas. »

« La prière », explique le pape dans un communiqué du Réseau Mondial de Prière du Pape, « est l’arme contre le grand accusateur ». Dans la tradition biblique, on parle aussi du « séducteur du monde », ou de « Lucifer », qui se présente comme un ange de lumière, sous l’apparence du bien, et il conduit à la tromperie. Le pape insiste : « Seule la prière peut le vaincre. »

Photo : la statue de la Vierge au Manteau de l’église de Châtillon-la-Palud, catholique-belley-ars.fr

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