Le pape François « s’associe au deuil des familles, leur manifestant sa proximité et sa peine », lit-on dans un télégramme en français signé par le cardinal Parolin, secrétaire d’État, et envoyé à Mgr Dabiré, président de la Conférence des évêques du Burkina Faso et du Niger, après l’attentat terroriste survenu dimanche 25 février 2024 dans une église catholique d’Essakane-Village, lors de réunion de prières. 15 personnes sont mortes et 2 ont été blessés au cours de cette attaque. Le même jour, un autre attentat a visé une mosquée, avec un bilan très lourd.
Le pape exprime aussi « sa tristesse à la communauté musulmane pour l’attaque perpétrée contre une mosquée à Natiaboani ». Il « prie pour le repos des personnes décédées, les confiant à la miséricorde de Dieu, ainsi que pour la guérison des blessés ».
Le pape rappelle « que la haine n’est pas la solution aux conflits ». Il « invite au respect des lieux sacrés et à la lutte contre la violence en vue de la promotion des valeurs de paix ».
Photo : Église au Burkina (photo d’illustration) ©Carsten ten Brink