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Canada : 150e anniversaire de profession religieuse du saint frère André

Il y a 150 ans, le saint frère André (1845-1937) – fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph à Montréal et l’un des Québécois les plus populaires – a confirmé son engagement à vivre comme religieux, indique le site de l’Oratoire. Le 2 février 1874, le frère André, dans le monde Alfred Bessette, a prononcé ses vœux perpétuels pour « vivre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance au sein de la Congrégation de Sainte-Croix ».

Cet engagement qu’il avait pris le 2 février 1874, il l’a poursuivi pendant soixante-trois ans, jusqu’à son décès le 6 janvier 1937, à l’âge de 91 ans.

Frère André a été « d’abord portier au Collège Notre-Dame puis gardien du lieu de prière qui s’est développé sur le mont Royal », lit-on dans sa biographie. « Le religieux a accueilli des milliers de personnes souffrantes ou en quête d’espérance. Il les a écoutées, leur recommandant de prier saint Joseph en qui il mettait toute sa confiance. De nombreuses guérisons miraculeuses ont eu lieu et des cœurs se sont ouverts à Dieu. »

« Tout en faisant attentivement le travail qui lui était confié, il savait parler du Bon Dieu avec cette grande simplicité qui touchait les personnes qu’il rencontrait », écrit son biographe.

« À sa mort et même bien avant, il ne faisait aucun doute dans l’esprit des gens que ce religieux était un saint. Un million de personnes ont participé à ses obsèques à Montréal pour lui rendre un dernier hommage. »

Le frère André a été canonisé le 17 octobre 2010.

Voici une prière au saint frère André composée par Jean-Guy Dubuc :

André, mon frère

Tu savais prier…

Dans le travail et dans la nuit,

au cœur de la vie comme au bord de l’ennui,

pauvrement seul ou riche d’amis,

apprends-moi les mots qui élèvent l’esprit.

Tu savais accueillir…

Les puissants et les abandonnés,

les savants et les dénudés,

surtout les petits, souvent les blessés,

apprends-moi à tous les aimer.

Tu savais souffrir…

Pour espérer en l’avenir

sans craindre ni frémir,

pour marcher sans jamais fuir,

apprends-moi la douleur sans la dire.

Tu savais vivre…

Pour un Dieu que tu sers,

pour un Fils, un Père et une Mère,

pour racheter ce qui se perd,

apprends-moi l’amour de l’Univers. »

Photo : www.saint-joseph.org

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