« L’œuvre du saint amour, c’est l’œuvre par laquelle Dieu creuse son sillon en moi », affirmait « un grand dominicain du XXe siècle », le père Marie-Étienne Vayssière (1864-1940). « C’est l’œuvre de l’amour et du labour, au sens où Dieu laboure la terre de mon cœur pour y produire son fruit de vie. Dieu lui-même réalise son œuvre. Il réclame de nous que nous le laissions faire. »
C’est un extrait de l’enseignement pour le premier dimanche du Carême du frère Marie-Ollivier Guillou, o.p. : les Dominicains de la Province de Toulouse, en partenariat avec le diocèse de Monaco, présentent de brefs enseignements pour chaque journée du Carême, dans le projet Carême en ligne 2024. Parmi les prédicateurs: fr. Marie-Ollivier (couvent de Marseille), fr. Marie-Philippe (couvent de Montpellier), fr. Marie-Arnaud (couvent de Toulouse)
« Qu’est-ce que l’œuvre du saint amour? », se demande fr. Marie-Ollivier. « Voici ce qu’en dit un grand dominicain du XXe siècle, le père Marie-Étienne Vayssière: un simple petit mot pour ne pas laisser sans réponse une lettre qui m’a été particulièrement agréable, me montrant avec évidence que l’œuvre du saint amour se poursuit en votre âme et que ce qui s’impose à vous, c’est uniquement de le laisser faire et de vous laisser faire de plus en plus. »
Le religieux conseille de « concentrer ses forces en ce Carême pour chercher d’abord le Royaume des cieux, c’est-à-dire, reconnaître pratiquement – et c’est là la difficulté – pratiquement dans notre vie ce primat de l’amour éternel qui nous environne et nous enveloppe, qui nous précède et nous suit ».
« Dieu mène tout, écrit P. Vayssière, et Dieu mène à Dieu, donc en tout ouvrir l’âme à son amour qui en tout nous attire. »
Photo : capture, frère Marie-Ollivier Guillou, diocèse de Monaco TV