Audience générale
La tristesse est « comme le plaisir du non-plaisir », affirme le pape François : « C’est comme prendre un bon bonbon amer, sans sucre et mauvais, et sucer ce bonbon. » Le pape a distingué deux formes de tristesse : « Il existe en effet une tristesse propre à la vie chrétienne qui, avec la grâce de Dieu, se transforme en joie: celle-ci n’est évidemment pas à rejeter et fait partie du chemin de conversion, » a-t-il expliqué. Il y a une autre tristesse qui « s’insinue dans l’âme et la plonge dans l’abattement: c’est cette deuxième sorte de tristesse qu’il faut combattre ».
Le pape a parlé de la tristesse (Lecture : Ps 13,2-3.6) à l’audience générale de ce matin qui a eu lieu à 9h dans la Salle Paul VI, où le pape a rencontré des groupes de pèlerins et de fidèles d’Italie et du monde entier. Le pape a poursuivi le cycle de catéchèses sur « Les vices et les vertus ». Après avoir résumé sa catéchèse dans les différentes langues, il a adressé des salutations particulières aux fidèles présents.
Le pape a « cordialement » salué « les pèlerins de langue française, en particulier les collégiens et lycéens venus de France ».
Dans le résumé de la catéchèse en français, le pape a souligné que « la dynamique de la tristesse est liée à l’expérience de la perte ». « Dans le cœur de l’homme naissent des espoirs qui sont parfois déçus », a-t-il ajouté. Il a dit que la tristesse, « d’émotion naturelle, peut se transformer en un état d’âme mauvais. Elle est un démon sournois que l’on peut combattre facilement en gardant à l’esprit la résurrection du Christ ». « La foi chasse la peur, a affirmé le pape, et la résurrection du Christ enlève la tristesse comme la pierre du tombeau. »
Le pape François a souhaité « que l’Esprit de Jésus aide toutes les personnes plongées dans une solitude profonde et dans la nuit du désespoir à vaincre la tristesse par la joie de la résurrection ».
Renonciation et nomination
Mexique
Le pape François a accepté la renonciation à la gouvernance pastorale du diocèse d’Autlán présentée par Mgr Rafael Sandoval Sandoval M.N.M., 76 ans.
Le pape a nommé évêque du diocèse d’Autlán Mgr Eduardo Muñoz Ochoa, 55 ans, jusqu’à présent évêque auxiliaire de Guadalajara.
Mgr Muñoz Ochoa est né le 13 octobre 1968 à Guadalajara.
Il a été ordonné prêtre le 22 mai 1997.
Il a obtenu une licence en théologie dogmatique à l’Université pontificale grégorienne de Rome et une licence en philosophie à l’UNIVA de Guadalajara.
Il a occupé les fonctions suivantes dans l’archidiocèse de Guadalajara : vicaire paroissial, formateur, directeur spirituel du séminaire, secrétaire exécutif de la dimension épiscopale des séminaires et formateur au Grand séminaire.
Le 27 novembre 2020, il a été nommé évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Guadalajara. Il a reçu l’ordination épiscopale le 22 février 2021.
Une conférence de presse
Une conférence de presse à l’occasion de la canonisation de la bienheureuse Maria Antonia de San Giuseppe de Paz y Figueroa (1730 – 1799), première sainte d’Argentine, fondatrice de la maison d’exercices spirituels de Buenos Aires, aura lieu jeudi 8 février, à 11h30, à la Salle de presse du Saint-Siège. La canonisation aura lieu dimanche 11 février 2024, dans la Basilique Saint-Pierre.
À la conférence de presse interviendront:
= Mgr Jorge Ignacio García Cuerva, archevêque métropolitain de Buenos Aires ;
= Mgr Vicente Bokalic Iglic, C.M., évêque de Santiago del Estero ;
= Mgr Alberto Germán Bochatey, O.S.A., évêque auxiliaire de La Plata, secrétaire de la Conférence épiscopale argentine ;
= avocate Silvia Correale, postulatrice de la cause de canonisation.
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