Le pape François conseille de ne pas rester « prisonnier de la honte » et « d’aller se confesser ». « Dieu n’a jamais honte de toi, déclare-t-il. Il t’aime toujours. »
C’est ce que le pape a écrit dans un message publié sur le réseau social X (Twitter) le 15 mars 2024.
Voici ce message : « Quelqu’un pourrait dire qu’il ne peut pas surmonter la honte d’aller se confesser. Si tu as honte, c’est que tu n’acceptes pas ce que tu as fait. C’est un bon signe, mais ne reste pas prisonnier de la honte, car Dieu n’a jamais honte de toi. Il t’aime toujours. #Carême »
« Les péchés sont-ils vraiment le centre de la confession ? », a demandé le pape François lors de la rencontre avec les jeunes en Slovaquie, le 14 septembre 2021. « Qu’est-ce que Dieu veut ? pose-t-il la question aux jeunes. Que tu t’approches de lui ou de tes péchés ? Que veut-il ? … Quel est le centre, les péchés ou bien le Père qui les pardonne tous ? Le Père. On ne va pas se confesser comme des punis qui doivent s’humilier, mais comme des fils qui courent pour recevoir l’étreinte du Père. Et le Père nous relève en toute situation, il nous pardonne tout péché. Écoutez bien ceci : Dieu pardonne toujours ! Avez-vous compris ? Dieu pardonne toujours ! »
Quand vous allez vous confesser, dit le pape, « souvenez-vous-en » : « Je ne vais pas à un juge pour régler les comptes, je vais à Jésus qui m’aime et me guérit. »
Et le pape exprime un souhait : « Donnons à Dieu la première place dans la confession. Si Dieu est vraiment le protagoniste, tout devient beau et se confesser devient le sacrement de la joie. Oui, de la joie : pas de la peur et du jugement, mais de la joie. »
Si quelqu’un pense que Dieu ne pourra pas le pardonner, il se trompe, affirme le pape : « Dieu souffre lorsque nous pensons qu’il ne peut pas nous pardonner, parce que c’est comme si on lui disait : “Tu es faible en amour !”… Au contraire, Dieu se réjouit de nous pardonner, à chaque fois. Quand il nous relève, il croit en nous comme la première fois, il ne se décourage pas. C’est nous qui nous décourageons, lui non. Il ne voit pas des pécheurs à étiqueter, mais des enfants à aimer. Il ne voit pas des personnes mauvaises, mais des fils bien-aimés, blessés peut-être, et alors il a encore plus de compassion et de tendresse. Et chaque fois que nous nous confessons – ne l’oubliez jamais – c’est la fête au Ciel. Qu’il en soit ainsi sur la terre! »
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