Le pape François s’est prononcé sur les « erreurs » dans la vie et le pardon, lors de sa visite de la prison pour femmes de la Giudecca, à Venise, le 28 avril 2024. Il a avoué qu’il avait lui aussi fait des erreurs : « Tous nous avons fait des erreurs dont nous faire pardonner et des blessures à guérir, même moi, et tous nous pouvons devenir des guéris qui apportent la guérison, des pardonnés qui pardonnent, des revenus à la vie qui apportent la renaissance. »
En reconnaissant que la prison est un lieu « à la réalité dure », le pape a déclaré qu’« il peut aussi devenir un lieu de renaissance morale et matérielle où la dignité n’est pas mise à l’isolement ».
Devant les 80 détenues qui l’écoutaient le dimanche matin dans la cour de la prison, le pape a invité à regarder le futur avec espérance : « J’aime penser à l’espérance comme à une ancre jetée dans le futur, nous avons en nos mains la corde qui permet de l’atteindre. » À chaque prisonnière, le pape François a demandé de commencer la journée en se disant qu’« aujourd’hui est le bon jour », « le jour où je recommence ».
Le pape a dit comprendre que les détenues étaient arrivées ici « par des chemins différents, certains très douloureux, également à cause d’erreurs pour lesquelles, de différentes manières, chacun porte des blessures et des cicatrices ».
Il a souligné que « le temps passé en réclusion peut marquer le début de quelque chose de nouveau, à travers la redécouverte d’une beauté insoupçonnée en nous-mêmes et chez les autres ».
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