Le pape François explique que « l’espérance de l’Évangile est différente des illusions basées sur les calculs humains ». Elle signifie « s’abandonner à Dieu, apprendre à lire les signes qu’il nous donne pour discerner l’avenir, savoir faire des choix audacieux et risqués même si, pour le moment, la destination vers laquelle ils nous conduiront reste inconnue ».
C’est ce que le pape a dit recevant en audience les supérieures et déléguées des carmélites déchaussées, jeudi 18 avril 2024 au Vatican.
Dans son discours, le pape s’est confié aux sœurs carmélites en expliquant qu’elles l’apprennent « que la vocation contemplative ne conduit pas à garder des cendres, mais à nourrir un feu qui brûle toujours à nouveau et réchauffe l’Église et le monde ».
Il a souligné que les carmélites se laissent « saisir par l’amour du Christ » jusqu’à s’« unir à Lui », de sorte que « cet amour imprègne » toute leur « existence et s’exprime dans chaque geste et dans chaque action quotidienne ».
Le pape a cité l’exemple de sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), qui était convaincue que « l’union mystique et intérieure, par laquelle Dieu lie l’âme à lui-même en la ‘scellant’ presque de son amour, imprègne et transforme toute la vie, sans la détacher des occupations quotidiennes ni suggérer une évasion vers les choses de l’esprit ».
Il a rappelé les paroles de sainte Thérèse qui affirmait « qu’un temps consacré au silence et à la prière est nécessaire, mais qu’il doit être compris comme la source de l’apostolat et de toutes les tâches quotidiennes que le Seigneur nous demande pour servir l’Église ».
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