En cette Journée internationale de la lutte contre le discours de haine, le 18 juin 2024, le pape François s’élève contre les « informations non vérifiées », affirmant que « des propos de haine » dépouillent « l’homme de sa dignité ».
Voici le message que le pape a publié sur sa page Twitter (X) Pontifex_fr ce mardi : « En rassemblant des informations non vérifiées, en répétant des discours insignifiants et faussement persuasifs, en blessant avec des propos de haine, on ne tisse pas l’histoire humaine, mais on dépouille l’homme de sa dignité. #NoToHate »
Il s’agit d’un extrait tiré du Message du pape François pour la 54e Journée mondiale des communications sociales (le 24 janvier 2020). Dans ce message, le pape affirme qu’à « une époque où la falsification devient de plus en plus sophistiquée, atteignant des niveaux exponentiels (le deepfake), nous avons besoin de sagesse pour accueillir et créer de beaux, de vrais et de bons récits ». « Nous avons besoin de courage pour repousser ceux qui sont faux et mauvais, écrit le pape. Nous avons besoin de patience et de discernement pour redécouvrir des récits qui nous aident à ne pas perdre le fil au milieu des nombreuses afflictions d’aujourd’hui; des récits qui remettent en lumière la vérité de ce que nous sommes, jusque dans l’héroïsme ignoré de la vie quotidienne. »
Histoire de la Journée de la lutte contre le discours de haine
En juillet 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies a souligné les préoccupations mondiales concernant « propagation et la prolifération exponentielles des discours de haine » dans le monde et a adopté une résolution sur la « promotion du dialogue interreligieux et interculturel et de la tolérance », lit-on sur le site de l’ONU. Cette résolution proclame le 18 juin Journée internationale de la lutte contre les discours de haine : elle a été célébrée pour la première fois en 2022.
La résolution « reconnaît la nécessité de lutter contre la discrimination, la xénophobie et les discours de haine et appelle tous les acteurs pertinents – et notamment les États – à accroître leurs efforts pour lutter contre ce phénomène, conformément au droit international des droits de l’homme ».
Photo : www.un.org