En juillet, le pape François invite à prier « pour le soin pastoral des malades ». « Prions, demande-t-il, pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance. »
Dans la Vidéo du pape, réalisée avec la collaboration de l’archidiocèse de Los Angeles et diffusée à travers le Réseau Mondial de Prière du Pape, le pape rappelle que « l’Onction des malades est un des ‘sacrements de la guérison’, du ‘soin’ » et qu’il « n’est pas un sacrement réservé uniquement à ceux qui sont sur le point de mourir ».
Le père Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape, explique aussi que ce sacrement « est encore souvent compris comme une manière de préparer les malades à la mort », ce qui est faux. « Lorsque quelqu’un est gravement malade, dit P. Fornos, nous voulons toujours repousser le plus tard possible le sacrement de l’Onction des malades, car l’idée persiste que les fossoyeurs arrivent après le prêtre (Audience générale du 26 février 2014). C’est pourquoi le pape François souhaite que, ce mois-ci, nous puissions redécouvrir toute la profondeur et la véritable signification de ce sacrement, non pas seulement comme une préparation à la mort, mais comme un sacrement qui offre la consolation aux malades en temps de maladie grave, ainsi qu’à leurs proches, et la force à ceux qui les soignent. »
Voici le texte du message vidéo du pape François :
Ce mois-ci, prions pour le soin pastoral des malades.
L’Onction des malades n’est pas un sacrement réservé uniquement à ceux qui sont sur le point de mourir. Non. Il est important de le préciser.
Lorsqu’un prêtre s’approche d’une personne afin de lui donner l’Onction des malades, il ne l’aide pas nécessairement à faire ses adieux à la vie. Penser ainsi, c’est renoncer à tout espoir.
C’est supposer qu’après le prêtre vient le fossoyeur.
Souvenons-nous que l’Onction des malades est un des « sacrements de la guérison », du « soin », qui guérit l’esprit.
Lorsqu’une personne est très malade, il convient de lui donner l’Onction des malades. Tout comme, lorsqu’une personne est déjà âgée, il est bon qu’elle reçoive l’Onction des malades.
Prions pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance.
Photo : capture, vidéo du pape, juillet 2024