Photo : © capture-Anita Bourdin; l’angélus, Place Saint-Pierre, le 3 nov. 2024
Anita Bourdin
Après l’angélus de dimanche, 3 novembre 2024, le pape François a salué des Italiens promouvant la mise en œuvre de l’article 11 de leur Constitution, indiquant la voie du dialogue pour résoudre les conflits.
« Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et d’autres pays!, a dit le pape François dans la langue de Dante. Je salue les Carmélites missionnaires du Saint Esprit, qui célèbrent le vingt-cinquième anniversaire de leur Fraternité séculière ; je salue les fidèles de Venise, de Pontassieve, de Barberino del Mugello, d’Empoli et de Palerme, ainsi que de Santa Maria alle Fornaci à Rome ; ainsi que les adolescents de Catanzaro avec leurs éducateurs paroissiaux. »
Il a invité à mettre en œuvre cet article de la Constitution italienne: « Je salue les donneurs de sang de Coccaglio (Brescia) ; et le groupe d’urgence Roma Sud, qui s’est engagé à rappeler l’article 11 de la Constitution italienne, qui stipule que « l’Italie rejette la guerre comme instrument d’offense à la liberté d’autrui et comme moyen de résoudre les différends internationaux ». N’oubliez pas cet article ! Continuez! »
Le pape a souhaité qu’un tel principe soit mis en œuvre en particulier dans les pays frappés par la guerre: « Et ce principe puisse-t-il être mis en œuvre dans le monde entier : que la guerre soit bannie et que les questions soient traitées par le droit et par la négociation. Que les armes se taisent et que l’on donne de l’espace au dialogue. Prions pour l’Ukraine, la Palestine, Israël, le Myanmar, le Soudan du Sud martyrisés. »
Le pape n’a pas oublié la catastrophe qui a frappé l’Espagne pour laquelle il a déjà lancé au moins deux appels: « Et continuons à prier pour Valence et pour les autres communautés d’Espagne, qui souffrent tant ces jours-ci. Qu’est-ce que je fais, moi, pour les gens de Valence? Est-ce que je prie? Est-ce que j’offre quelque chose? Réfléchissez à cette question. »
« Et je vous souhaite à tous un joyeux dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir », a conclu le pape.