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Message du pape : «le Cœur du Christ est une sortie, il est don, il est rencontre»

Photo : L’église du Sacré-Cœur-de-Jésus, Montréal, Wikipedia®

Ce vendredi 6 décembre 2024, le pape François cite sa lettre encyclique Dilexit nos (« Il nous a aimés ») sur l’amour humain et divin du cœur de Jésus-Christ : « Le Cœur du Christ est une sortie, il est don, il est rencontre. En Lui, nous devenons capables d’avoir des relations saines et heureuses et de construire dans ce monde le Royaume de l’amour et de la justice. Notre cœur uni à celui du Christ est capable de ce miracle social. » (n.28)

Le pape a publié ce message sur sa page Twitter (X) Pontifex_fr.

Cette citation est tirée du premier chapitre de l’encyclique intitulé L’importance du cœur, de la partie nommée Le monde peut changer à partir du cœur.

Le pape affirme que « ce n’est qu’à partir du cœur que nos communautés parviendront à unir leurs intelligences et leurs volontés, et à les pacifier pour que l’Esprit nous guide en tant que réseau de frères ; car la pacification est aussi une tâche du cœur ».

Dans sa Lettre encyclique, le pape écrit que « prendre le cœur au sérieux a des conséquences sociales ». Comme l’enseigne le Concile Vatican II, poursuit-il, « nous avons tous assurément à changer notre cœur et à ouvrir les yeux sur le monde, comme sur les tâches que nous pouvons entreprendre tous ensemble pour le progrès du genre humain ». Car « les déséquilibres qui travaillent le monde moderne sont liés à un déséquilibre plus fondamental qui prend racine dans le cœur même de l’homme ». « Face aux drames du monde, ajoute le pape, le Concile nous invite à revenir au cœur, expliquant que l’être humain, ‘par son intériorité, dépasse l’univers des choses : c’est à ces profondeurs qu’il revient lorsqu’il fait retour en lui-même où l’attend ce Dieu qui scrute les cœurs … et où il décide personnellement de son propre sort sous le regard de Dieu ».

En même temps, le pape avertit que « cela ne signifie pas qu’il faille trop compter sur soi-même ». « Prenons garde, écrit-il : rendons-nous compte que notre cœur n’est pas autosuffisant, qu’il est fragile et blessé. Il a une dignité ontologique, mais, en même temps, il doit chercher une vie plus digne. »

Il cite encore les documents du Concile Vatican II ajoutant ses propres réflexions: « ‘Quant au ferment évangélique, c’est lui qui a suscité et suscite dans le cœur humain une exigence incoercible de dignité’, mais pour vivre selon cette dignité, il ne suffit pas de connaître l’Évangile ni de faire mécaniquement ce qu’il nous commande. Nous avons besoin de l’aide de l’amour divin. Allons vers le Cœur du Christ, le centre de son être qui est une fournaise ardente d’amour divin et humain et qui est la plus grande plénitude que l’homme puisse atteindre. C’est là, dans ce Cœur, que nous nous reconnaissons finalement nous-mêmes et que nous apprenons à aimer. »

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