Photo: © Vatican Media; Facebook Vatican News; le card. Koovakad avec le pape François
Le pape François a nommé préfet du dicastère pour le Dialogue interreligieux le cardinal indien George Jacob Koovakad, 51 ans, qui était et reste coordinateur des voyages pontificaux, ce vendredi 24 janvier 2025.
Le cardinal indien Koovakad succède au cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot, préfet de ce même dicastère de 2022 à 2024, décédé le 25 novembre dernier.
Le card. Koovakad reçoit cette nomination « avec une grande gratitude pour le pape ». « En moins de deux mois », le pape « m’a inclus de manière inattendue dans le Collège des cardinaux, explique-t-il dans un entretien avec Andrea Tornielli, directeur éditorial du dicastère pour la communication, m’a nommé archevêque et me confie maintenant un dicastère qui, jusqu’à récemment, était dirigé par un homme sage et bon comme le cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot et, avant lui, par un homme de foi profonde et un infatigable bâtisseur de paix comme le cardinal Jean-Louis Tauran, lui aussi jusqu’à la fin de sa vie ».
Le cardinal indien « avoue » que cette nomination lui « donne beaucoup d’inquiétude et un sentiment d’inadéquation ». « En même temps, note-t-il, je me fie beaucoup aux prières de tous ceux qui ne cessent de rêver d’un monde dans lequel les diversités religieuses non seulement coexistent en paix entre elles, mais sont elles-mêmes des éléments irremplaçables dans la construction de la paix entre les peuples. Je me fie aux conseils du Saint-Père, ainsi qu’au chemin déjà tracé avec une profonde sagesse par ceux qui m’ont précédé. Et je me fie surtout à l’aide des collaborateurs du dicastère rencontrés ces dernières heures et qui m’ont déjà accueilli avec amitié, et m’ont fait me sentir chez moi. »
Le nouveau préfet affirme que « la foi chrétienne est capable d’inculturation: les chrétiens sont appelés à être des semences de fraternité pour tous ». Il souligne que « cela ne signifie pas renoncer à sa propre identité, mais plutôt être conscient que l’identité n’est pas et ne devrait jamais être une raison pour ériger des murs ou discriminer les autres, et qu’elle est toujours une occasion de construire des ponts ». Il déclare que « le dialogue interreligieux n’est pas simplement un dialogue entre religions, mais entre croyants appelés à témoigner dans le monde de la beauté de la foi en Dieu, de la pratique de la charité fraternelle et du respect ».