Photo: © 2025 General Secretariat for the Synod of Bishops
« Comment devenir de plus en plus une Église synodale en mission au Rwanda à partir des orientations proposées par le processus synodal ? » : tel était le thème de la rencontre d’une cinquantaine de délégués (évêques, prêtres, religieux et religieuses, laïcs) de tous les diocèses du Rwanda qui se sont réunis du 2 au 6 mars 2025 à Mbare, indique un communiqué de presse de la Secrétairerie générale du Synode des évêques.
Le rassemblement organisé par la Conférence épiscopale du Rwanda s’est déroulé en présence du père Giacomo Costa, SJ, consulteur de la Secrétairerie générale du Synode. Le cardinal Mario Grech – secrétaire général du Secrétariat général du Synode – a adressé un message aux participants.
Saluant le caractère « authentiquement ecclésial » de l’initiative des évêques rwandais, le cardinal Grech a rappelé que « la synodalité, avant d’être une doctrine, est un style, une mentalité, une culture : un style d’Église dans lequel le ministère épiscopal lui-même, même dans sa centralité irremplaçable, est compris et exercé “ensemble” avec les innombrables ministères et charismes que Dieu confère à son Église pour l’évangélisation du monde ».
À son tour, le père Costa a souligné qu’il avait « pu apprécier l’énorme travail réalisé dans la phase d’écoute par les équipes synodales diocésaines rwandaises, qui se sont engagées à impliquer tout le monde, même les personnes les plus éloignées des communautés ». « Leur rôle, a-t-il dit, a été fondamental et continuera à l’être dans cette phase du parcours synodal. Beaucoup ont partagé les nombreuses attentes des fidèles qui ont participé activement à la phase d’écoute et qui attendent des réponses. » Il a également expliqué qu’ « il est apparu clairement au cours des travaux que le cœur du processus de mise en œuvre ne se limite pas à transmettre le contenu d’un document ou à fournir des solutions à appliquer, mais qu’il s’agit plutôt de faire vivre une expérience, capable de faire percevoir la beauté de marcher ensemble et le pouvoir transformateur de l’écoute mutuelle. Il s’agit avant tout de prendre conscience que chaque baptisé est responsable de la mission de l’Église ».